Qualifiée pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025, l’Algérie en est à sa 21e participation, avec pour objectif de décrocher le sacre continental. Pour cette 35e édition, les Verts sont logés dans le groupe E, aux côtés du Burkina Faso, de la Guinée équatoriale et du Soudan.
Si beaucoup s’accordent à dire que les Fennecs ont hérité d’un groupe plutôt facile, l’ancien entraîneur adjoint de l’équipe nationale algérienne, Noureddine Kourichi, n’est pas du même avis. Il estime que l’équipe doit rester prudente face au potentiel de ses adversaires.
Contrairement à ce que pensent certains, le groupe dans lequel se trouve l’Algérie n’est pas facile, bien au contraire. On peut dire qu’il est équilibré, car nous parlons de sélections qui ont brillé en Afrique ces dernières années.
S’exprimant sur l’événement lui-même, le technicien de 70 ans a particulièrement souligné la difficulté que pourraient éprouver les joueurs face au défi climatique auquel ils devront faire face, notamment ceux qui ne sont pas habitués aux conditions sur le sol africain.
La majorité des joueurs binationaux évoluant dans les sélections africaines, notamment arabes, ne connaissent pas les conditions du continent. Certes, la compétition se jouera cette fois au Maroc, où le climat est souvent clément, mais la chaleur et l’humidité restent un défi pour ces joueurs.
L’ex-coach du Paris FC se montre toutefois confiant dans la capacité des Verts à passer les phases de poules haut la main, regrettant le fiasco lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire, où Djamel Belmadi et ses hommes ont été éliminés dès le premier tour.
Bien sûr, nous considérons tous que l’Algérie est favorite pour se qualifier au tour suivant. C’est une obligation, car cette fois-ci, il ne peut y avoir d’excuses.
Après le déclin manifeste de l’équipe nationale algérienne ces dernières années, les attentes des supporters envers Vladimir Petkovic et son équipe pour cette CAN 2025 sont en effet grandes. L’objectif étant d’abord de se qualifier pour le deuxième tour, la tâche s’annonce encore rude avant de viser la plus haute marche du podium pour décrocher une troisième étoile pour l’Algérie.