Avec l’approche de la trêve de juin, l’attention des supporters se tourne désormais vers leurs équipes nationales respectives. Les discussions autour des binationaux sont alors de nouveau relancées avec l’espoir de les voir intégrer le groupe pour le prochain rassemblement.
Du côté de l’Algérie, c’est le cas de Rayan Cherki et Maghnes Akliouche. Sujet de débats depuis de nombreux mois, les prochaines journées FIFA s’annoncent décisives pour leur avenir en sélection, notamment avec les Fennecs qui vont se préparer pour les ultimes journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 et de la CAN 2025.
En marge des trophées UNFP qui se sont tenus ce dimanche 11 mai, l’international algérien Amine Gouiri s’est exprimé à leur sujet. Ayant été aussi confronté à ce choix entre les Bleus ou les Verts, l’attaquant de l’Olympique de Marseille s’est montré compréhensif quant à leur incapacité à se décider rapidement, mais a toutefois tiré la sonnette d’alarme avec l’approche imminente des grandes compétitions auxquelles les Fennecs participeront.
Si j’ai un message pour Maghnes Akliouche et Rayan Cherki ? (Rires) C’est leur choix. J’étais à leur place, je sais que ce n’est pas facile d’entendre son nom lié à l’Algérie à chaque sélection. Ils sont les bienvenus, mais il ne faut pas trop qu’ils tardent à faire leur choix.
Un groupe se construit, avec des joueurs ayant ego et orgueil, et un coach qui fait ses choix. Après toutes les qualifications difficiles pour la CAN et le Mondial, certains n’accepteront pas forcément l’arrivée de nouveaux une fois qualifiés, ce qui n’est pas encore le cas. Même le coach, je pense, ne l’acceptera pas. Mais s’ils nous rejoignent, c’est un bon choix, je leur ai déjà dit.
Le message de l’auteur du plus beau but de la saison en Ligue 1 est limpide. La porte de la sélection algérienne est ouverte à Akliouche et Cherki, sauf qu’une décision rapide s’impose désormais, au risque que leur venue ne soit plus considérée par Vladimir Petkovic.