Walid Regragui a dévoilé ce mardi la liste des joueurs sélectionnés pour représenter le Maroc lors de la trêve internationale de juin, avec des matchs prévus contre la Tunisie le 6 juin et le Bénin le 9 juin. Cette liste, composée de 27 joueurs, se distingue par plusieurs absences notables, notamment celles de certains joueurs très attendus par les supporters.
Parmi les noms fréquemment mentionnés ces derniers temps au Maroc, on peut citer par exemple Anass Salah-Eddine, Neil El Aynaoui ou encore Thiago Pitarch. Cependant, un joueur en particulier a fait couler beaucoup d’encre et suscite un vif intérêt : le franco-marocain Ayyoub Bouaddi.
Ce dernier, bloqué par son club pour participer à l’Euro Espoirs avec l’équipe de France, était espéré par de nombreux supporters marocains qui espéraient un revirement en faveur du Maroc. À leur grande déception, le milieu de terrain du LOSC ne figure pas malheureusement sur la liste dévoilée par le sélectionneur marocain.
Lors de la conférence de presse accompagnant cette annonce, Walid Regragui s’est alors exprimé sur le cas d’Ayyoub Bouaddi et, plus généralement, sur la question des joueurs binationaux. Selon lui, l’engagement total envers le maillot national est une priorité absolue, et seuls ceux qui ont clairement choisi les couleurs marocaines méritent une attention particulière.
Nous ne sommes pas là pour courir après les joueurs ou les draguer. Ils doivent venir d’eux-mêmes, avec l’envie de se battre pour représenter leur pays. (…) Parlez-moi plutôt de Ben Seghir, El Khannouss, Saibari, Ezzalzouli… Parlez-moi de ceux qui ont choisi le Maroc très tôt. Ou des jeunes en U17 ou U20. Donnez du respect à ces joueurs qui ont fait le choix de porter le maillot national sans hésiter.
Ce message s’adresse aussi à l’ensemble du public africain, dans un contexte où le sujet des joueurs binationaux reste un sujet de débat récurrent. Sous la direction de Walid Regragui, l’équipe nationale marocaine mettra en avant les joueurs pleinement investis dans la sélection. Cette approche devrait pousser de nombreux binationaux encore indécis à réfléchir sérieusement à leur avenir international.