À l’aube des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévues pour septembre prochain, une réalité alarmante se dessine : 23 des 48 nations engagées ne disposent pas d’un seul stade répondant aux normes internationales sur leur territoire.
Cette pénurie d’infrastructures contraint ainsi de nombreux pays à disputer leurs matchs à domicile sur des terres étrangères. Lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, plusieurs équipes africaines avaient déjà dû faire face à cette problématique. Le Burkina Faso, le Bénin, la Guinée et la Gambie en font partie.
La Guinée, initialement désignée pour accueillir la CAN 2025, se voit obligée, tout comme ces autres nations, de délocaliser ses rencontres. Face à cette impasse, les pays concernés ont dû trouver des solutions alternatives.
Selon les informations d’Afrique Top Sports, le Bénin a choisi une nouvelle fois la Côte d’Ivoire pour ses matchs de qualification. Pour des raisons de sécurité, le Soudan disputera ses rencontres en Libye.
La liste des pays contraints de jouer à l’extérieur comprend le Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, Djibouti, Éthiopie, Eswatini, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Namibie, Niger, Ouganda, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles, Sierra Leone, Soudan du Sud, Soudan, Tchad, Zimbabwe.
Pour pallier cette absence de stade homologué, le Tchad évoluera au Cameroun, l’Eswatini en Afrique du Sud, et le Maroc a généreusement ouvert ses portes au Niger, à Sao Tomé-et-Principe, à la Somalie, au Soudan du Sud et à Djibouti.
Toutefois, toutes les nouvelles ne sont pas mauvaises. Le Liberia et l’Île Maurice ont obtenu, en mars dernier, l’homologation de leurs stades respectifs par la Confédération Africaine de Football (CAF). Ces deux pays pourront ainsi accueillir leurs adversaires sur leurs terres.