Le départ d’Aliou Cissé à la tête des Lions de Teranga a été un événement majeur dans l’histoire du football sénégalais. Bien que beaucoup étaient attachés à l’idée de le voir rester aux commandes, l’homme qui a mené son pays au sacre de la CAN 2021 a tout de même fait ses valises pour laisser place à une nouvelle ère.
Lors d’un entretien avec Afrik-Foot, le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Augustin Senghor, qui est d’ailleurs parmi ceux qui voulaient garder Cissé, s’exprime sur la manière dont il a abordé la situation en apprenant la nouvelle.
Lorsque j’ai reçu le courrier du Ministère des Sports (stipulant la non-reconduction du contrat d’Aliou Cissé, ndlr), j’avoue avoir eu un doute sur l’attitude à tenir.
Confirmant ainsi que cette décision émane plutôt du ministère, le dirigeant de l’instance faîtière confie que la situation avait pris un autre tournant alors que les deux camps avaient convenu de prolonger le contrat du sélectionneur.
De notre côté, nous nous étions mis d’accord pour une prolongation avec le sélectionneur. Ce qui avait été accepté par le Ministère avant la date FIFA de septembre.
Interrogé sur les actions de riposte que la fédération avait planifiées face à la décision, Augustin Senghor souligne que la situation n’était pas arrivée à cette extrémité grâce à Aliou Cissé lui-même, qui a accepté sans contester la décision.
Aliou m’a tout de suite dit qu’il ne voulait pas être un facteur de division. Il est très attaché au pays et à cette sélection. Il m’a tout de suite dit qu’il fallait accepter la décision ministérielle.
Après avoir tourné cette page, le Sénégal est alors en quête d’un digne successeur pour prendre les rênes de la sélection nationale. Bien que le nom d’Oumar Daf, ou encore Pape Thiaw, qui est l’actuel sélectionneur par intérim, soit le plus mentionné, l’information officielle de la FSF est très attendue pour connaître la nouvelle image qu’aura les Lions de Teranga.