Le match du Cameroun face au Kenya, prévu pour le 11 octobre 2024 dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025, est récemment devenu un sujet brûlant dans l’actualité sportive africaine.
Une vague d’indignation a en effet envahi les réseaux sociaux après la diffusion en ligne d’une vidéo où l’on voit le portier kenyan, Patrick Matasi, engagé dans une conversation suggérant une tentative de trucage de match en échange d’argent.
Dès que les soupçons ont émergé, la Fédération Kényane de Football (FKF) a réagi en annonçant l’ouverture d’une enquête conformément aux réglementations anti-manipulation de la FKF et aux directives de la FIFA, qui a rapidement abouti à un verdict.
La FKF attache une grande importance à l’intégrité du football et a lancé une enquête officielle en coopération avec les autorités compétentes. Nous réaffirmons notre politique de tolérance zéro face à la manipulation des matchs et prendrons toutes les mesures nécessaires pour préserver la crédibilité de nos compétitions
Dans un communiqué officiel publié ce jeudi 27 mars, l’instance faîtière a alors annoncé la suspension provisoire du joueur de Kakamega Homeboyz FC de toute compétition et événement footballistique sur le sol kényan pendant une durée de 90 jours, soit de trois mois.
La Fédération kényane de football (FKF) a suspendu provisoirement le gardien de but Patrick Matasi de tous les événements et compétitions impliquant la FKF pour une durée de 90 jours, suite aux inquiétudes soulevées par la circulation de vidéos suggérant une possible manipulation de match.
Cette décision témoigne de l’engagement de la FKF à faire respecter les valeurs et les lois du football dans le pays, en collaboration avec la FIFA, la CAF et d’autres instances compétentes. Malheureusement, cet incident n’est qu’un parmi les nombreux cas avérés qui ont déjà entaché le football kenyan ces dernières années.