La Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025 sifflera le coup d’envoi dans quelques mois au Maroc. Avec l’approche de la grande messe, Farès Chaibi s’est un peu livré sur cette compétition où rebondissements et spectacle promettent d’être au rendez-vous.
Dans les propos recueillis par Africa Top Sports, l’international algérien a d’abord souligné le haut niveau de la Coupe d’Afrique des Nations, que malheureusement de nombreux observateurs ont tendance à sous-estimer.
Il faut savoir que, les joueurs qui jouent dans les équipes nationales européennes ne se rendent pas compte de la difficulté de jouer en Afrique. Et de la difficulté des Coupes d’Afrique, surtout.
Revenant brièvement sur la malheureuse CAN que les Fennecs ont jouée lors de la dernière édition en Côte d’Ivoire, le sociétaire de l’Eintracht Francfort dévoile la détermination de l’équipe pour s’affirmer lors de cette 35e édition du tournoi continental.
On est un grand pays, mais pourtant on est sortis au premier tour. Mais l’Algérie maintenant, on a un renouveau. On s’entraîne bien, on joue bien. On gagne tous nos matchs pour l’instant. On a hâte d’arriver à cette Coupe d’Afrique et de montrer à tout le monde qu’on est toujours là.
Pour le premier tour, l’Algérie est logée dans le groupe E où elle évoluera aux côtés du Burkina Faso, de la Guinée équatoriale et du Soudan. Le milieu offensif de 22 ans a alors été interrogé particulièrement sur l’équipe nationale burkinabè, qui est considérée comme l’un des sérieux outsiders dans cette compétition.
C’est connu, c’est une très bonne équipe en Afrique. C’est surtout une équipe qui fait toujours mal contre les grosses nations africaines. Que ce soit le Burkina ou tous ceux qui sont dans notre poule, ils seront dangereux. On ne prendra aucune équipe à la légère.
Décrochant sa 2e étoile lors de la CAN 2019 en Égypte, les Fennecs nourrissent l’ambition de retrouver le sommet lors de la CAN 2025 après deux éditions qui se sont conclues au premier tour. Farès Chaibi et ses coéquipiers auront alors la tâche de briser le signe indien pour se hisser au deuxième tour et chercher la 3e étoile pour l’Algérie.