Les prochains mois revêtent une importance capitale dans l’histoire du football burkinabè. Cherchant une première participation aux Mondiaux avec les six derniers matchs de qualifications prévus, le Burkina Faso aura aussi à cœur de monter sur le toit de l’Afrique avec la CAN 2025 au Maroc, qui se jouera plus tard dans l’année.
Pour la trêve de mars, les Étalons commenceront par disputer les 5e et 6e journées qualificatives à la Coupe du monde 2026 contre le Djibouti et la Guinée-Bissau. Deux matchs cruciaux, sachant qu’au terme des quatre premières journées, le Burkina Faso est à la 3e place du groupe A, derrière l’Égypte (1er) et la Guinée-Bissau (2e).
Dépendant d’un travail collectif, Cédric Badolo, dans un entretient avec Sport News Africa, se montre optimiste quant aux chances du Burkina Faso de sortir de ces phases éliminatoires pour connaître sa première participation historique à la Coupe du Monde.
C’est le football donc c’est faisable. Nous sommes actuellement 3èmes avec 5 points derrière la Guinée Bissau (6 points) et l’Égypte (10 points) après 4 journées. On a perdu face à l’Égypte mais on va se rattraper face à Djibouti et la Guinée Bissau. On a un match retour à domicile contre l’Égypte. C’est possible selon moi et je pense que tout dépend de nous : dirigeants, supporters, staff technique et joueurs.
Étant déjà fixé sur les adversaires pour la CAN 2025 après le tirage au sort réalisé, le milieu de terrain burkinabè s’est prononcé sur le défi présent à chaque match, bien que l’équipe ait hérité d’un groupe qu’elle connaît déjà assez bien.
Dans le football d’aujourd’hui, je pense qu’un match ne se joue pas à l’avance. C’est sur le terrain que tout se joue. Il n’y a pas une équipe à négocier. Toutes les équipes se valent. On connaît l’Algérie qu’on a même croisé lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire. On connaît également la Guinée Équatoriale. On a fait un match nul chez eux en amical. Le Soudan, on a tous une idée d’eux. Ils progressent bien. Bref, ce sont des adversaires qu’on connaît un peu plus. C’est à nous de travailler pour aller loin dans la compétition.
Enfin, sur les possibilités de voir le Burkina Faso remporter sa première CAN lors de cette 35e édition du tournoi continental, la nouvelle recrue du Spartak Trnava affiche une nouvelle fois son optimisme, insistant toujours sur la nécessité du collectif ainsi que sur l’union et le soutien.
Oui, c’est possible. Si on a pu se qualifier, c’est parce qu’on a les qualités pour aller chercher le trophée. C’est une équipe qu’on doit beaucoup soutenir. On doit accompagner l’équipe sur tous les plans. Éviter les divisions ou les querelles internes au sein du groupe. Rester une équipe forte et unie pour qu’on atteigne notre objectif commun qu’est de remporter la compétition.