Nabil Bentaleb est l’un des cadres actuels de l’équipe nationale algérienne. Fennec depuis mars 2014, le choix n’a toutefois pas été évident pour le natif de Lille avec les pressions qui ont été exercées pour le dissuader de choisir l’Algérie.
Lors d’un entretien avec le média Kampo, le milieu défensif du LOSC est d’ailleurs revenu sur ce moment charnière de sa carrière, durant lequel son entraîneur et son président lorsqu’il évoluait à Tottenham, avaient tout fait pour le détourner de son choix initial.
Pour moi c’était une évidence (le choix de l’Algérie, nldr). Au moment où l’Algérie m’appelle, mon coach et mon président de l’époque Daniel Levy disent en gros “ne choisis pas l’Algérie, attends, Roy Hodgson (le sélectionneur des Three Lions d’alors, ndlr) compte sur toi pour l’Euro 2016, tu seras éligible avec l’Angleterre (…) À ce moment-là il y avait un gros agent qui venait me parler aussi et qui me disait : “ne choisis pas l’Algérie, ta carrière ne sera pas la même, choisis la France ou l’Angleterre, ne t’inquiète pas.”
Cependant, la décision du joueur de 30 ans était déjà prise. Il a choisi malgré tout et contre tous les Verts au détriment des Bleus ainsi que les Three Lions avec qui il n’était d’ailleurs pas normalement éligible. Même jusqu’à maintenant, Bentaleb se dit fier de son choix, et ne regrette pas de l’avoir fait.
Pour moi, c’était l’Algérie. Jouer pour ce pays, c’était le sommet. On m’a dit que ma carrière serait différente si je choisissais la France ou l’Angleterre… Mais franchement, je n’en avais rien à faire (…) Je suis fier de ce choix. Malgré les obstacles, je referais la même chose sans hésiter.
Depuis ses débuts avec les Fennecs, Nabil Bentaleb a disputé 52 matchs et marqué 5 buts. Il a connu cependant beaucoup de moments d’absence, dont la CAN que l’Algérie a remportée en 2019. Il est notamment absent lors des éliminatoires de la CAN 2025 à cause de son problème cardiaque, et a encore aussi été écarté lors de la trêve de mars n’étant pas encore totalement remis.